33, dites 33. Nous sommes donc 33 candidats pour présider France Télévisions. Tout le monde critique ce Service Public, mais ils ou elles sont nombreux à vouloir le diriger.Je ne sais pas qui est réellement candidat parmi ceux qui veulent jusqu’au bout tenter de rester anonyme. Mais je le dis depuis le début de ma démarche, ce qui compte ce sont les projets pour la télévision publique. Et là on ne sait toujours pas ce que certains proposeront qu’ils soient choisis ou pas . La course aux postes a donc commencé sans doute en coulisses. Beaucoup de candidats profitent de cette procédure pour se rappeler au bon souvenir du monde audiovisuel. Anciens dirigeants de chaines publiques, anciens directeurs de programmes, ancien tout…et futur rien…mais on ne sait jamais. Le CSA transformé en Pôle Emploi du PAF… Moi je ne cherche pas de place , j’en ai une dans ma rédaction à France 3 National. Un métier même et c’est aussi pour le défendre que je me suis porté candidat… Pas de compte à régler , juse cette envie chevillée au corps de défendre ce qui doit l’être. Alors à l’heure où Radio France est en grève, montrée du doigt par une Cour des Comptes qui ne voit dans la fusion des rédactions qu’un élèment comptable. Une Cour des Comptes au discours mortifère sur l’Audiovisuel Public. Il faut le défendre ce qui ne veut pas dire qu’il faut tout laisser en l’état. Les salariés ne disent pas ça, ils veulent juste pouvoir bien faire leur travail. Je me retrouve à 100% dans le conflit de mes collègues et confrères de la Maison Ronde. Oui l’Audiovisuel Public est en crise mais que les pompiers pyromanes se calment. Il faut de la sérénité pour régler ces difficiles dossiers et pas des règlements de compte politique qui ne démontrent que les échecs des tutelles successives.
En attendant voilà la suite de mon projet stratégique, quelques mots autour des programmes…