Comme une carte postale

Quelques mots pendant vos congés pour vous dire que l’un des buts de cette candidature est aussi de déverrouiller les choses .

Envie juste de répondre brièvement à ceux qui posent la même question depuis le 22 mai dernier, date de mon entrée en lice : « mais cette candidature est-ce bien sérieux ?  »

Sérieux quel drôle de mot !!! Ceux qui me connaissent savent que lorsque je m’engage, ce n’est pas juste pour occuper mon temps libre, mais bien parce que, oui, je suis impliqué.
A la fois dans la pratique de mon métier de journaliste, comme dans son prolongement qu’est le combat collectif à travers l’engagement syndical.
Défendre l’éthique et la déontologie au quotidien et dans les luttes avec le SNJ , c’est bel et bien complémentaire .
Et au delà de ce que certains appellent facilement du corporatisme, c’est bien une vision d’ensemble qui se construit et qui débouche sur ma candidature.
Exemplarité du service public, la formule n’est pas un ramasse miettes, bien au contraire.
– Éthique
– Déontologie
– Respect des salariés , des téléspectateurs ,de l’argent public , de ses missions galvaudées depuis des lustres par des intérêts bien trop croisés.

Quelques thèmes qui j’espère finiront par donner le sérieux que certains ne veulent pas me prêter.

Mais après tout est ce bien étonnant ? Comment prendre au sérieux un salarié qui ose affronter les grands décideurs, les grands patrons ? Qui est ce gueux qui vient frapper à la porte du pouvoir ? Qu’il reste donc à sa place et ne vienne pas déranger ceux qui se distribuent les postes depuis des décennies. Car si les modes de désignation ont changé depuis l’ORTF, en passant par Haute autorité, CNCL, Elysée et CSA, qui sort vainqueur à la fin ? Des dirigeants appelés encore à diriger et ainsi de suite. De poste en poste et d’aventure en aventure, on oublie les projets et on garde le pouvoir. Mais ça sans doute c’est beaucoup plus sérieux que ma démarche.

Sans prétention mais pas sans ambition moi je vous le dis, tout en bas de cette carte postale, les salariés eux me prennent au sérieux et c’est bien là l’essentiel .