Confessions médiatiques

C’est une humeur comme une autre. Un dégoût comme un autre. Quelques lignes parmi d’autres. Mais tout cela existe bien, puisque j’ai eu envie de l’écrire. Je n’avais pas aimé  DSK et sa relation inappropriée, Cahuzac et sa part d’ombre, et j’ai détesté tout autant Sarkozy et sa théorie de l’acharnement judiciaire. Entretiens-confessions organisés par des communicants qui choisissent le média pour délivrer le message calibré, les mots pesés et livrer sa vérité.

Mea culpa, aveux, charge contre des juges, à chacun sa figure imposée aux téléspectateurs et aux autres journalistes qui commentent de fait ce qu’on a bien voulu leur offrir sur un plateau. De la « com » et rien d’autre. Louable les efforts parfois pour donner le change à sa conscience et à sa carte de presse, mais finalement au bout du compte toujours cette même impression d’immense illusion d’optique. Une information déguisée et des téléspectateurs trompés, avec comme seule consolation, la conviction que leurs vérités ne se substitueront pas éternellement à la réalité des faits.