C’est quand même assez cocasse, ces histoires de candidature. Tenez un exemple pour ce billet du jour. Hier Le Figaro m’a tué en une rafale, pendant que son patron essaye d’en vendre. Alexandre Michelin, premier candidat déclaré à la Présidence de France Télévisions. Première nouvelle alors celui qui se déclare en deuxième est le premier. C’est fou ça. A moins de considérer que le premier ne compte pas parce qu’il est un petit, un gueux, un salarié quoi, pire un syndicaliste. Vous savez ces syndicalistes que tonton Marcel n’aimait pas trop dans les BD du même nom. Une tradition Dassault sans doute, qui se retrouve sous la plume de ses journalistes médias, qui ont tout simplement décidé de ne pas parler de ma candidature. Même pas mal. D’autres ont fait leur boulot en corrigeant cette erreur qui n’est pas anodine. Comme un journalisme de classe qui se propage, cette faute professionnelle n’atteint pas ma détermination. Et puis un mot sur ce deuxième candidat déclaré, moi je lui dis bonne chance et bravo de jouer le jeu de la transparence en se déclarant au grand jour. Un point commun au regard de tous ceux qui œuvrent dans l’ombre. La télévision publique mérite ce grand débat, pas ces petites mesquineries d’une presse qui voudrait choisir ceux qui peuvent se présenter et jouer dans la cour de ceux qu’ils estiment grands. Moi je sais où sont mes soutiens. Tiens d’ailleurs sur le cliché du jour, ce sont les premiers, les plus chers à mon cœur et pour eux premier ou deuxième c’est pas important, leur hiérarchie est bien plus belle.