Trois femmes et cinq hommes. Ce serait donc là la composition de la short-list pour les auditions du CSA. Mais rien ne filtre d’autre, concernant les noms et ça à la limite ce n’est pas le plus important. Mais ce sont les projets des uns et des autres qui intéressent, mais là rien, toujours rien. Pire encore, le président sortant ne dit rien à ses salariés de son projet pour les 5 ans qui viennent. Après 5 ans d’errance sociale, éditoriale, stratégique, on aimerait pourtant savoir ce qu’il prévoit en cas de nouvelle désignation. Mais non la procédure mise en place par le CSA permet tout et le SNJ a bien eu raison de le dénoncer dans un communiqué hier. Bien sur la crise à Radio France n’est pas du seul fait de ce mode de désignation, mais peut-être que dans un débat projet contre projet on aurait pu comprendre la crise avant qu’elle n’éclate. Et à France Télévisions, quand on connait l’état psychologique de l’entreprise, on aimerait bien se rendre compte en ayant connaissance des projets, de la dimension sociale que chacun veut y accorder. Mais je sais, je rêve tout haut. Au moins, ici, la transparence est totale, et même si l’aventure s’arrête à la porte de l’audition, je ne cesserais pas de vous informer. Moi mon combat continue à l’intérieur de l’entreprise, alors que les candidats malheureux passeront à autre chose, et seront candidats à d’autres candidatures sans que leurs projets ne sortent des cartons du CSA. Triste constat. Quant à l’heureuse élue ou l’heureux élu, qu’il sache d’ores et déjà qu’il faudra compter avec les salariés pour son aventure. Et avec moi, car moi je ne fais pas que passer.
Allez trêve de balivernes, retour de la campagne textile avec l’une des personnalités de l’histoire contemporaine de la télévision française…