Un cliché pour un candidat (34)

Depuis la clôture des candidatures, jeudi dernier, les élucubrations vont bon train. Des candidats anonymes dont les noms circulent dans la presse mais qui démentent, des non déclarés qui seraient favoris, j’en passe et des meilleures. Le 1er avril, ça ne s’invente pas, le CSA ouvrira les enveloppes contenant les projets stratégiques, avant de constituer une short-list et de convoquer les heureux élus à des auditions, avant enfin de faire le choix définitif d’ici la fin mai. En attendant ici la campagne textile se poursuit, tout comme la publication des éléments de mon projet stratégique. Le chapitre sur l’information en partie diffusé par les publication du SNJ, sera en totalité sur ce blog demain. La colonne vertébrale de ma vision pour France Télévisions demain. Une vision où chaque rédaction, locale, régionale et nationale doit trouver sa place que ce soit à France 2, France 3 ou France ô . Mais vous découvrirez cela demain, en attendant, voici le soutien affiché numéro 34.

Merci Laurent !!!

Merci Laurent !!!

Mon projet pour France Télévisions

Comme promis, voilà donc le premier volet d’une série d’éléments dévoilant le contenu de mon projet stratégique. Des éléments qui reprennent en partie ou totalement ce que j’ai inscrit comme priorités dans le document que j’ai remis au CSA, le 9 mars dernier. Le thème du jour, bien sur me tient à cœur, puisqu’il s’agit d’éditorial. Ce document est le fruit d’un travail de fond réalisé par tous les adhérents du SNJ, pendant plusieurs mois et qui a donné lieu à la publication de la plaquette que je mets en ligne aujourd’hui. Un projet éditorial pour toute les rédactions de France Télévisions. Outre-mer, Régions, Rédactions Nationales , partout l’éditorial est fondamental. Des propositions pour que l’information de Service Public prenne corps, loin d’un concept fumeux dégainé quand on ne sait plus quoi dire, quand on veut juste essayer de se se différencier des autres. Oui une information de Service Public ça a un sens, au delà du respect de la charte d’éthique professionnelle des journalistes, ce projet est le centre nerveux de ma vision pour l’information à France Télévisions. Prenez le temps de le lire, en plus y’a des dessins, signés Rémi Malingrey.

 

Projet-éditorial-du-SNJ-France-Télévisions

Coulisses et confidences

Là où je suis le calme règne. Idéal pour terminer la rédaction du projet que je me suis engagé à remettre au CSA, le 9 mars prochain. Autour de la succession de l’actuel président, ça frissonne de plus en plus. Au delà de ma démarche, soutenue par le SNJ, les candidats sortent du bois. Mais hier, une rumeur celle de la candidature de la numéro 2 d’Orange. Alors moi ça m’a fait rire jaune. Dans une entreprise au bord du burn-out permanent, les salariés ont plutôt besoin d’un management qui rassure, qui assure. Pas des méthodes de France Télécom/Orange même si on nous dit que ça c’était avant. Le but n’est pas ici d’attaquer les autres candidates et candidats. Non mais le choix que fera le CSA devra, en responsabilité, intégrer aussi des engagements sociaux de la part de l’élue ou l’élu. C’est bien joli de parler de révolution numérique,de réinvention,de réformes accélérées, mais attention aux unes et aux autres. Les salariés de France Télévisions n’en peuvent plus de ces empilements de changements mal construits, sans objectif, à marche forcée au mépris des personnes, et surtout pour quels résultats ? Nos dirigeants aiment à dire qu’ils incarnent le changement face à des immobilismes. Mais dire que leurs projets sont mauvais c’est de l’immobilisme, alors que nous proposons des alternatives jamais étudiées ? C’est aussi pour cela que je vais aller au bout de ma démarche en portant mes propositions au CSA. Un projet pour une entreprise citoyenne, éthique et pour une information de Service Public.

Un cliché pour un candidat (12)

C’est quand même assez cocasse, ces histoires de candidature. Tenez un exemple pour ce billet du jour. Hier Le Figaro m’a tué en une rafale, pendant que son patron essaye d’en vendre. Alexandre Michelin, premier candidat déclaré à la Présidence de France Télévisions. Première nouvelle alors celui qui se déclare en deuxième est le premier. C’est fou ça. A moins de considérer que le premier ne compte pas parce qu’il est un petit, un gueux, un salarié quoi, pire un syndicaliste. Vous savez ces syndicalistes que tonton Marcel n’aimait pas trop dans les BD du même nom. Une tradition Dassault sans doute, qui se retrouve sous la plume de ses journalistes médias, qui ont tout simplement décidé de ne pas parler de ma candidature. Même pas mal. D’autres ont fait leur boulot en corrigeant cette erreur qui n’est pas anodine. Comme un journalisme de classe qui se propage, cette faute professionnelle n’atteint pas ma détermination. Et puis un mot sur ce deuxième candidat déclaré, moi je lui dis bonne chance et bravo de jouer le jeu de la transparence en se déclarant au grand jour. Un point commun au regard de tous ceux qui œuvrent dans l’ombre. La télévision publique mérite ce grand débat, pas ces petites mesquineries d’une presse qui voudrait choisir ceux qui peuvent se présenter et jouer dans la cour de ceux qu’ils estiment grands. Moi je sais où sont mes soutiens. Tiens d’ailleurs sur le cliché du jour, ce sont les premiers, les plus chers à mon cœur et pour eux premier ou deuxième c’est pas important, leur hiérarchie est bien plus belle.

Merci Malina et Matteo !!!

Merci Malina et Matteo !!!

Un cliché pour un candidat (5)

Un début de semaine, placé sous le signe du groupe. Dès le début de cette initiative, j’avais déclaré que cette candidature était individuelle, mais pour porter un collectif. Les aspirations des salariés dans le moteur, mais aussi les projets d’une organisation comme l’un des carburants. Et ce soutien me vient tout droit du Syndicat National des Journalistes, qui m’a encouragé lors de son dernier congrès en 2014, et qui immortalise le tout à travers ce cliché de groupe.

Merci au SNJ National !!!

Merci au SNJ National !!!

Qui veut la mort de la télévision publique ?

 

Je n’attendais pas grand chose de la nouvelle ministre de la culture. Au moins sur ce point là je n’ai pas été déçu. Ses déclarations concernant France Télévisions ne sont que le prolongement du manque d’ambition de l’État pour sa télévision publique.

Et c’est bien sûr autour du financement que tout se joue. Quid de l’élargissement de la redevance aux ordinateurs, tablettes et compagnie? Rien…Certes élargir l’assiette d’une taxe n’est pas populaire, dans le contexte actuel, et en général. Mais pour autant la question doit se poser un peu plus sérieusement que cela, si la tutelle a l’envie réelle de défendre le secteur public de l’audiovisuel.

Même chose pour un retour éventuel de la publicité , sous certaines conditions et partiellement dans la tranche post-20H. Il n’y a pas de « tabou absolu » dira Fleur Pellerin. Comprenez ce n’est pas un tabou de vous dire qu’on en reparlera peut être pour la loi de finances 2016. En attendant pendant deux exercices budgétaires la dotation de l’État, hors redevance, continuera de diminuer jusqu’au zéro pointé en 2017.

Alors certes, le groupe est mal géré, depuis la volonté farouche de construire une entreprise unique. Une structure qui devait générer des économies et qu’on ne voit pas toujours pas venir, si ce n’est par des plans de départs volontaires qui ne sont que des plans sociaux mal déguisés. Les contribuables/téléspectateurs tout comme les salariés ne peuvent que regretter que l’argent public soit mal utilisé, et cela mérite une sanction ,en changeant massivement les équipes en place. Mais il faut surtout changer le logiciel de l’entreprise unique qui coûte et qui fait des économies sur les « cœurs de métiers », sans objectif d’entreprise.

Mais pour autant la tutelle, informée de l’état financier de France Télévisions, tout comme de l’état social et psychologique du groupe, doit prendre ses responsabilités.

A moins qu’à l’Élysée, même si la télévision publique n’est pas la priorité du moment , bien évidemment, on préfère envoyer un message clair. La télévision publique doit disparaitre.