Recours toujours

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J’ai été tenté de tout arrêter… Et puis des messages amis m’ont encouragé à ne pas lâcher prise.. C’est pourquoi hier j’ai décidé de porter mes requêtes auprès de deux juridictions, le tribunal administratif de Paris et le Conseil d’Etat. Ma demande est simple, faire reconnaitre que j’ai été évincé de manière abusive par l’ARCOM de la procédure pour accéder à la présidence de France Télévisions.

Voilà ce que j’ai envoyé aux deux juridictions. Un argumentaire honnête qui laisse même la porte entrouverte à un bug informatique à la réception de mon envoi de dossier à l’ARCOM le 18 avril dernier.

J’ai été candidat à la présidence de France Télévisions, en envoyant mon dossier par voie électronique, comme cela est prévu dans la procédure contrôlée par l’ARCOM.

La date limite était le 18 avril à 12H. J’ai envoyé mon dossier complet le 18 avril à 10H10. Suivi d’un accusé de réception, précisant que l’ARCOM avait bien reçu mes 4 pièces jointes, sans me préciser le quelconque problème.

Les 4 pièces jointes étant : CV, projet stratégique, déclaration sur l’honneur, et lettre de motivation.

Le 30 avril , je reçois un courrier de l’Arcom , précisant que mon dossier n’est pas recevable pour défaut de document (attestation sur l’honneur).

J’ai fait un recours gracieux en renvoyant à l’ARCOM, mon dossier tel qu’envoyé le 18 avril à 10H10.

Même réponse le 7 mai dernier, et refus donc de prendre en compte de mon dossier me refusant ainsi l’accès à l’audition devant cette autorité qui décide de qui sera président ou présidente de France Télévisions.

Cette décision est inacceptable, puisque même si un bug était intervenu dans mon envoi , l’ARCOM aurait pu dans les délais réclamer que je le renvoie. Sachant que mon dossier était complet dès le premier envoi.

C’est pourquoi j’ai décidé en référé de déposer ce recours, pour que l’ARCOM revienne sur sa décision, étudie pleinement mon dossier et me permette ainsi d’être auditionné dans le cadre de sa procédure pour la présidence de France Télévisions.

C’est donc en ces termes que j’ai décidé là aussi de résister. Je ne veux pas croire en la volonté politique de m’écarter ainsi. Pourquoi aurais-je oublié d’envoyer un document alors que je savais cela important dans la procédure ? Pourquoi l’ARCOM n’a pas, lors du recours gracieux, pris en compte ma bonne foi dans cette affaire. Surtout quand elle a validé une candidature qui ne répond pas aux critères requis. J’attends de savoir si ces recours sont recevables par les deux juridictions contactées . Je vous tiens au courant…Et merci de tous les soutiens reçus ici ou ailleurs !!!!

Le mépris de classe

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A cet instant précis, l’Arcom rejette définitivement mon recours. Ma candidature à la présidence de France Télévisions a été jugée irrecevable pour défaut de document. La blague … J’ai depuis, renvoyé mon dossier tel que je l’avais envoyé le 18 avril dernier à 10H10. Soit 1H50 avant la dead-line prévue pour candidater. Dans la foulée un accusé de réception qui précise que mon dossier a bien été reçu avec ses 4 fichiers joints. Le projet stratégique, une déclaration sur l’honneur autour d’absence de conflits d’intérêts en cas de nomination, un CV, et une lettre de motivation. Tout y était , preuve à l’appui, mais non l’ARCOM sans politesse aucune ne tiendra pas compte de ce recours et donc m’écarte soit pour un bug, soit par mépris de classe. Je ne suis pas mauvais joueur, mais comment comprendre que je ne sois pas sélectionné pour les auditions qui commence la semaine prochaine entre les 12 et 13 mai ?

Pourquoi serais-je en train de mentir sur un fichier manquant alors que je l’ai adressé, et que je fais œuvre de transparence depuis le début ? Pourquoi l’ARCOM ne m’a pas prévenu immédiatement qu’il manquait éventuellement un document alors qu’entre la date limite et mon envoi il s’est écoulé 1H50 ? Comment comprendre que je sois évincé alors qu’on sait d’ores et déjà qu’une candidate retenue ne répond pas aux critères légaux, concernant l’âge limite pour être à la tête de France Télévisions ? Cette raison aurait été recevable me concernant également, mais là non , on invente une raison et surtout l’autorité ne revient pas sur son erreur.

Sans doute que son président n’aime pas les représentants syndicaux, à l’instar de son passage à France Télévisions, lorsqu’il présidait entre autre les comités d’établissement où je siégeais régulièrement . Sans doute qu’entre eux ces gens s’autorisent, tel le pouce baissé de Jules César, à écarter tel ou tel ..Une condamnation à mort sociale décidée en toute opacité.

Et puisque je parle d’opacité, quelques mots… Comment se fait-il que les dossiers des candidats se retrouvent dans la presse, avant les auditions ? Alors que la procédure est fermée de chez fermée, voilà que plusieurs médias ont publié des articles évoquant les projets des candidats. Moi j’ai publié le mien donc pas de souci , mais les autres ? L’Arcom soucieuse du respect de la procédure me concernant (je l’ai respecté) ne l’est plus pour la confidentialité des dossiers ? Plus que surprenant, déroutant même …

Mon recours vient de recevoir sa réponse, ce vendredi. Il aurait été étudié le 7 mai dernier et la sentence est là même. Candidature irrecevable…Je ne suis même pas surpris. Toute cette procédure est opaque à souhait et quel que soit le résultat je suis déjà tourné vers l’avenir.

Mon projet stratégique s’appelle , Résister, réparer, renforcer , et il sera toujours de rigueur dans quelques jours, quand la fumée blanche sera d’actualité avant la fin mai. A la différence des candidats de passage, moi je travaille à France Télévisions. De l’intérieur, je peux vous décrire les dégâts des politiques successives au sein du groupe. Et je vais continuer à le faire, rassurez vous.

L’Arcom et son président, ont tardé à lancer la procédure, au regard d’une possible holding qui continue d’être une menace pour tous les salariés de l’audiovisuel public. Si par hasard, elle était votée, ces prochains mois, l’heureuse élue ne sera présidente que pour quelques mois encore.. Ce simulacre de procédure sera alors derrière nous et pour moi il ne restera qu’une seule expression pour la résumer : du mépris de classe …