C’est quand même assez cocasse, ces histoires de candidature. Tenez un exemple pour ce billet du jour. Hier Le Figaro m’a tué en une rafale, pendant que son patron essaye d’en vendre. Alexandre Michelin, premier candidat déclaré à la Présidence de France Télévisions. Première nouvelle alors celui qui se déclare en deuxième est le premier. C’est fou ça. A moins de considérer que le premier ne compte pas parce qu’il est un petit, un gueux, un salarié quoi, pire un syndicaliste. Vous savez ces syndicalistes que tonton Marcel n’aimait pas trop dans les BD du même nom. Une tradition Dassault sans doute, qui se retrouve sous la plume de ses journalistes médias, qui ont tout simplement décidé de ne pas parler de ma candidature. Même pas mal. D’autres ont fait leur boulot en corrigeant cette erreur qui n’est pas anodine. Comme un journalisme de classe qui se propage, cette faute professionnelle n’atteint pas ma détermination. Et puis un mot sur ce deuxième candidat déclaré, moi je lui dis bonne chance et bravo de jouer le jeu de la transparence en se déclarant au grand jour. Un point commun au regard de tous ceux qui œuvrent dans l’ombre. La télévision publique mérite ce grand débat, pas ces petites mesquineries d’une presse qui voudrait choisir ceux qui peuvent se présenter et jouer dans la cour de ceux qu’ils estiment grands. Moi je sais où sont mes soutiens. Tiens d’ailleurs sur le cliché du jour, ce sont les premiers, les plus chers à mon cœur et pour eux premier ou deuxième c’est pas important, leur hiérarchie est bien plus belle.
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Un cliché pour un candidat (11)
Quatre photos pour le prix d’une, pour un soutien qui me vient cette fois du Nord de la France. Histoire de vous dire, l’espace de ce post, que le réseau régional de France 3 aura toute sa place dans le projet stratégique que je suis en train de peaufiner dans la perspective de mon dépôt de candidature le 9 mars prochain au CSA. Un projet qui développe aussi bon nombre de propositions sur la nécessité de réformer la gouvernance de France Télévisions. Petit rappel pour ceux qui arrivent sur ce blog, voilà comment un beau jour de mai 2014, dans une tribune publiée par Libération, je me lançais dans cette aventure personnelle et collective.

Merci Virginie !!!
Un cliché pour un candidat (10 )
C’est assez cocasse la situation dans laquelle nous nous trouvons. L’ex- président de la république avait désigné Rémy Pflimlin sans crier gare. Pas de procédure transparente, pas de projet, non bien plus simple. Désigner, nommer, installer, la belle affaire !!!
Le président actuel fait différent mais pas beaucoup plus démocratique. Il met en place une mission interministérielle (mission Schwarz du nom du rapporteur) qui en résumé devra écrire la feuille de route du prochain président de France Télévisions. Ensuite le CSA demande aux candidats de s’inspirer de ce document pour postuler, et en plus de manière secrète s’ils le souhaitent…Comme quoi la transparence a ses limites, et la démocratie avec…Enfin pas de quoi me décourager, mon projet est en cours d’élaboration pour être prêt le 9 mars, jour officiel de l’ouverture de la procédure. Et puisqu’on parle de l’Élysée, regardez bien l’arrière-plan. Tout cela réalisé sans trucage…
Un cliché pour un candidat (9)
Une photo souriante dans un contexte grave . Depuis des années nous disons
que la réforme de l’entreprise unique allait mettre en péril, les antennes, la qualité
de notre travail et la santé des salariés. Aujourd’hui des rapports d’experts confirment
que France Televisions pratique le management brutaĺ transformant ainsi cette entreprise
en usine à burn-out .Cet important chapitre autour de la gouvernance, du dialogue social
et du respect des salariés sera bien sur évoqué largement dans le projet stratégique
que je prépare pour le déposer au CSA le 9 mars prochain.
Un cliché pour un candidat (8)
Depuis que j’ai engagé cette démarche personnelle, il est clair que sans le soutien des uns et des autres, il aurait été plus confortable de s’arrêter en chemin, et de regarder les professionnels de la candidature, prétendre diriger France Télévisions. En spectateur, il faudrait donc les contempler en train de décider de notre avenir entre eux, sans broncher. Mais ce n’est pas mon choix, loin de là. Je veux, avec ceux qui me soutiennent, peser dans ce débat, projet contre projet, dessiner l’avenir de la télévision publique, pas celui des candidats qui seront en lice.
Un cliché pour un candidat (7)
Alors que dans la presse, s’étale le confidentiel rapport Vacquin, qui pointe l’état psychologique catastrophique dans lequel se trouvent les salariés de France Télévisions, j’avais envie ce matin de vous rafraîchir la mémoire. Dans ma déclaration de candidature, le 22 mai 2014 dans Libération, je pointais déjà cela; Mais les responsables de ces situations sont partis ou vont partir et ne rendront jamais de compte…En attendant la campagne textile suit son cours…
Un cliché pour un candidat (6)
La campagne continue, destination le 9 mars, date de dépôt de ma candidature au CSA. Alors que les pressentis des bruits de couloirs annoncent un par un qu’ils ne sont pas intéressés par le poste, je reste toujours à ce jour le seul candidat déclaré. Loin de l’opacité installée autour de cette procédure. Transparence oblige je suis toujours sur le front et je n’ai pas fini de le faire savoir. Les autres éventuels candidats se cachent et préfèrent arpenter les coulisses du pouvoir afin de savoir si au bout du compte ils ont une chance ou non, même sans réel projet de gagner le gros lot.
Un cliché pour un candidat (5)
Un début de semaine, placé sous le signe du groupe. Dès le début de cette initiative, j’avais déclaré que cette candidature était individuelle, mais pour porter un collectif. Les aspirations des salariés dans le moteur, mais aussi les projets d’une organisation comme l’un des carburants. Et ce soutien me vient tout droit du Syndicat National des Journalistes, qui m’a encouragé lors de son dernier congrès en 2014, et qui immortalise le tout à travers ce cliché de groupe.
Un cliché pour un candidat (4)
Le quatrième épisode de notre équipée textile nous emmène ce jour à Lyon, Grenoble et Marseille . C’est là que mes confrères du jour travaillent, mais l’espace d’un instant ils se sont retrouvés pour soutenir ma candidature. A l’arrière plan, un soutien involontaire, un directeur régional mais qui sait ? …











