Un cliché pour un candidat (8)

Depuis que j’ai engagé cette démarche personnelle, il est clair que sans le soutien des uns et des autres, il aurait été plus confortable de s’arrêter en chemin, et de regarder les professionnels de la candidature, prétendre diriger France Télévisions. En spectateur, il faudrait donc les contempler en train de décider de notre avenir entre eux, sans broncher. Mais ce n’est pas mon choix, loin de là. Je veux, avec ceux qui me soutiennent, peser dans ce débat, projet contre projet, dessiner l’avenir de la télévision publique, pas celui des candidats qui seront en lice.

 Merci Antoine et Richard !!! Merci Antoine et Richard !!!

Un cliché pour un candidat (5)

Un début de semaine, placé sous le signe du groupe. Dès le début de cette initiative, j’avais déclaré que cette candidature était individuelle, mais pour porter un collectif. Les aspirations des salariés dans le moteur, mais aussi les projets d’une organisation comme l’un des carburants. Et ce soutien me vient tout droit du Syndicat National des Journalistes, qui m’a encouragé lors de son dernier congrès en 2014, et qui immortalise le tout à travers ce cliché de groupe.

Merci au SNJ National !!!

Merci au SNJ National !!!

Qui veut la mort de la télévision publique ?

 

Je n’attendais pas grand chose de la nouvelle ministre de la culture. Au moins sur ce point là je n’ai pas été déçu. Ses déclarations concernant France Télévisions ne sont que le prolongement du manque d’ambition de l’État pour sa télévision publique.

Et c’est bien sûr autour du financement que tout se joue. Quid de l’élargissement de la redevance aux ordinateurs, tablettes et compagnie? Rien…Certes élargir l’assiette d’une taxe n’est pas populaire, dans le contexte actuel, et en général. Mais pour autant la question doit se poser un peu plus sérieusement que cela, si la tutelle a l’envie réelle de défendre le secteur public de l’audiovisuel.

Même chose pour un retour éventuel de la publicité , sous certaines conditions et partiellement dans la tranche post-20H. Il n’y a pas de « tabou absolu » dira Fleur Pellerin. Comprenez ce n’est pas un tabou de vous dire qu’on en reparlera peut être pour la loi de finances 2016. En attendant pendant deux exercices budgétaires la dotation de l’État, hors redevance, continuera de diminuer jusqu’au zéro pointé en 2017.

Alors certes, le groupe est mal géré, depuis la volonté farouche de construire une entreprise unique. Une structure qui devait générer des économies et qu’on ne voit pas toujours pas venir, si ce n’est par des plans de départs volontaires qui ne sont que des plans sociaux mal déguisés. Les contribuables/téléspectateurs tout comme les salariés ne peuvent que regretter que l’argent public soit mal utilisé, et cela mérite une sanction ,en changeant massivement les équipes en place. Mais il faut surtout changer le logiciel de l’entreprise unique qui coûte et qui fait des économies sur les « cœurs de métiers », sans objectif d’entreprise.

Mais pour autant la tutelle, informée de l’état financier de France Télévisions, tout comme de l’état social et psychologique du groupe, doit prendre ses responsabilités.

A moins qu’à l’Élysée, même si la télévision publique n’est pas la priorité du moment , bien évidemment, on préfère envoyer un message clair. La télévision publique doit disparaitre.