Depuis la clôture des candidatures, jeudi dernier, les élucubrations vont bon train. Des candidats anonymes dont les noms circulent dans la presse mais qui démentent, des non déclarés qui seraient favoris, j’en passe et des meilleures. Le 1er avril, ça ne s’invente pas, le CSA ouvrira les enveloppes contenant les projets stratégiques, avant de constituer une short-list et de convoquer les heureux élus à des auditions, avant enfin de faire le choix définitif d’ici la fin mai. En attendant ici la campagne textile se poursuit, tout comme la publication des éléments de mon projet stratégique. Le chapitre sur l’information en partie diffusé par les publication du SNJ, sera en totalité sur ce blog demain. La colonne vertébrale de ma vision pour France Télévisions demain. Une vision où chaque rédaction, locale, régionale et nationale doit trouver sa place que ce soit à France 2, France 3 ou France ô . Mais vous découvrirez cela demain, en attendant, voici le soutien affiché numéro 34.
Mon projet pour France Télévisions (3)
Cette fois, la coupe est pleine ou presque. On connait les candidats, enfin ceux qui ont souhaité le faire savoir officiellement. Je ne vais pas résumer ici leur CV, le temps est maintenant aux projets. Je n’ai pas attendu ce moment pour faire connaitre le mien, alors je continue. Aujourd’hui on parle financement, budget, emploi. Les autres candidats n’ont plus qu’à jouer, eux aussi, la transparence en publiant au plus vite le projet envoyé au CSA. Personellement je le ferai le 2 avril au lendemain de l’ouverture des enveloppes par le CSA. Ensuite l’heure sera à la short-list et aux auditions. J’espère aller jusque là. Pas pour mon ego, pas pour mon CV, non !!! Mais tout simplement pour faire entendre ma vision de l’entreprise, et porter la parole des salariés qui pour beaucoup se reconnaissent dans ma démarche. A très vite en attendant lisez si vous avez envie un nouveau chapitre de mon projet.
PROJET STRATÉGIQUE Finances, Budget, Emploi
Un cliché pour un candidat (33)
Troisième candidat déclaré officiellement ce matin, Didier Quillot, ancien patron du groupe Lagardère Active et d’Orange France. La belle affaire, il dit vouloir refonder le dialogue social et rechercher l’adhésion des salariés. Sans qu’on en sache plus sur le projet de ce monsieur, voilà que les choses se précisent un peu autour de ces dépôts de candidature qui se terminent dans quelques heures.
Demain, ici, je continue de publier des élèments de mon projet stratégique. Après le projet éditorial, l’avenir du réseau régional de France 3, la gouvernance et le dialogue social, ce sera autour des propostions économiques que je communiquerai vendredi.
En attendant suite de la campagne textile, en provenance de Mont-de-Marsan.
Un cliché pour un candidat (32)
Nouvelle du jour, Rémy Pflimlin serait donc candidat à sa propre succession . Après avoir été nommé par Nicolas Sarkozy le voilà donc en train d’essayer d’être désigné par le CSA. Quel sera donc le contenu de son projet stratégique ? Comment peut-il s’inspirer du rapport Schwartz alors que ce document est une critique en creux de son mandat.? Franchement, à titre personnel, je pense que cette candidature manque de décence, dans une entreprise à feu et à sang, au climat social délétère, diriger par des personnes qui n’ont plus du tout la confiance des salariés. Mais cela ne semble pas atteindre l’actuel PDG, plus interessé donc par sa succession que par la grave crise psychologique que traverse France Télévisions, qui comme je le dis dans ma déclaration de candidature a transformé l’entreprise en usine à « burn out » . Moi je porte un projet alternatif qui se met du coté des salariés et du public. Si je ne suis pas retenu par le CSA pour la deuxième phase de procédure, je ne quitterais pas la scène pour autant, pour peser dans cette campagne où on parle plus coulisses et manoeuvres que vision de la télévision publique.
Et ça n’arrête en rien ma campagne textile…
Gouvernance et Dialogue social
Après avoir publié précedemment le projet éditorial et les élèments concrets pour installer un avenir pour le réseau régional de France 3, aujourd’hui je vous livre mes propositions autour de deux thèmes importants, la gouvernance et le dialogue social.
Egalité femmes/hommes, diversité, transparence dans les décisions et les comportements, respect des organisations syndicales et des salariés, propositions autour d’un nouveau contrat éthique et exermplaire. Voilà ce que vous trouverez dans ces extraits de mon projet stratégique remis le 9 mars dernier au CSA.
En préambule, j’évoque bien sur la situation psychologique catastrophique dans laquelle se trouve aujourd’hui les salariés de France Télévisions. Le premier dossier que devra ouvrir et traiter la future présidente ou le futur président de l’entreprise. Si c’est moi bien sur, ce sera la priorité des priorités. Bonne lecture
Un cliché pour un candidat (31)
Dernière ligne droite pour les candidats à la Présidence de France Télévisions. Et le constat est clair. La transparence est de mon coté. Vous savez qui je suis, que je me suis bien déclaré officiellement, que mon projet est bien dans le coffre du CSA, et vous découvrez au fil de l’eau mes propositions sur ce blog. Les autres ? Quels autres ? Si malgré tout, il y’a Alexandre Michelin , présenté comme premier candidat déclaré 9 mois après moi. Mais est-il allé jusqu’au bout on ne sait pas. Sinon que dire ? Que certains utilisent la presse pour tester les décideurs, que d’autres travaillent en plein jour pour des candidats de l’ombre, que certains producteurs privés ont choisi leur bannière, et qu’enfin certains conseillers du CSA auraient leur préfèrence. Mais tout cela franchement est-ce vraiment intéressant ? Qui parle de l’avenir de la télévision publique dans tout cela ? Ici on en parle depuis que ce blog existe , depuis ma déclaration de candidature en mai 2014. Demain ici même , vous pourrez lire les chapitres sur la gouvernance et le dialogue social, avant de parler budget, financement et emploi. En attendant, l’actuelle direction expédie les affaires courantes et continue à ignorer les revendications des salariés du Siège. Elle préfère la repression à la négociation, en encadrant le droit de grève et en menaçant les individus de sanctions disciplinaires.
Moi je n’ai pas de grands décideurs derrière moi, je ne vais pas faire de courbettes auprès du pouvoir, et je n’irais au CSA que si il décide de m’auditionner dans la deuxième phase de la procédure. Mes soutiens je les trouve au quotidien dans les couloirs de mon entreprise , et dans les différentes entités de France Télévisions. Et je le prouve avec ma campagne textile.
Un cliché pour un candidat (30)
Qui est candidat ? C’est quand même surréaliste que nous devions nous poser cette question . Non je ne parle pas des élections départementales, mais bien de la désignation du futur président de France Télévisions, qui selon les rumeurs informatives de la presse serait une présidente. Mais rien sur les projets, rien sur les options choisies, rien sur le social de l’entreprise, rien sur l’emploi, rien de rien. Juste des propos prêtés aux uns et aux autres, des candidats de dernière minute poussés par le pouvoir, des producteurs privés qui s’agglomèrent à une candidature au cas ou. C’est bien la procédure mise en place par le CSA qui provoque ces mystères, qui d’ores et déjà troubleront l’arrivée de l’élue ou de l’élu. Quant au PDG sortant, en attendant il laisse ses lieutenants gérer la crise au sein de l’entreprise, préférant par exemple externaliser les soirées électorales au lieu de négocier avec les organisations syndicales. Demain sera donc un nouveau jour de grève, avec d’un coté des salariés en colère et menacés de sanctions disciplinaires et de l’autre une direction sourde qui veut afficher à l’antenne que tout va bien. Voilà qui résume le dialogue social du moment, mais de toujours pourrait-on dire. Jamais un message dans les journaux télévisés pour expliquer les raisons de la grève, alors que les téléspectateurs aimeraient comprendre. C’est toujours très compliqué à France Télévisions, comme de parler à l’antenne de l’affaire Bygmalion lorsqu’elle met en cause des responsables de la chaine. A France Inter, entre deux cartes de presse découpées, on n’hésite pas à parler des travaux dans le bureau du PDG, le jour même pas 6 mois après..Après certes ils ont d’autres défauts mais il faut déverrouiller tout cela, pour être crédible et pour qu’on nous fasse confiance. Jeudi pour rappel, c’est la fin de la procédure de dépôt des candidatures au CSA, après nous verrons bien. Entre fuites et démarches au grand jour, nous saurons peut-être enfin « qui veut quoi » pour France Télévisions. Moi lundi, je reprends la publication de mon projet, au programme la gouvernance et le dialogue social. Et en attendant la campagne textile affiche aujourd’hui un soutien qui nous vient du froid.
Un cliché pour un candidat (29)
Jeudi prochain, il sera trop tard pour être candidat à la Présidence de France Télévisions. Même si, en lisant la presse ou en parcourant la toile, on constate que déposer un projet stratégique semble être devenu accessoire. Une conseillère du CSA roulerait en coulisses pour une candidate, l’Elysée glisserait sa préfèrence dans l’oreille de certains, l’actuel PDG a pris sa décision mais laisse planer le doute. Mais personne ne parle vraiment de la télévision publique. Cette procédure montre donc définitivement ses limites. Pour autant ma ligne est claire, mon projet sera totalement public à la clôture de la première phase. Pour patienter retour de la campagne textile, et du soutien des confrères, des collègues, des amis, de la famille. Aujourd’hui un talentueux veinard, qui pose avec le candidat.
Mon projet pour France Télévisions (2)
Aujourd’hui c’est grève à France Télévisions. Pour défendre le droit de grève et soutenir des collègues menacés de sanctions dsciplinaires pour avoir, selon le PDG, mis en danger la continuité du service public. On croit rêver. Mais voilà que notre président se transforme en législateur, dirigeant l’entreprise par oukaze, et remettant ainsi en cause un droit constitutionnel. La mobilisation est forte et c’est rassurant.
En attendant, nous voilà à une semaine de la fin du dépôt des candidatures au CSA. Je vous livre, ce jour, mon projet pour l’avenir du réseau régional de France 3. Là aussi comme le projet éditorial, c’est le fruit du travail des journalistes et adhérents du SNJ. Rédigé à l’époque pour devancer les conclusions du rapport Brucy, il fait partie bien évidemment de mon projet stratégique, aujourd’hui dans le coffre-fort du CSA. Un réseau régional qui mérite beaucoup mieux que le sort que lui réserve le rapport Schwartz. Le plus grand réseau d’Europe en terme d’information est abimé depuis des années, nos propositions en font un élèment clé de l’entreprise. Bonne lecture et à demain
Un nouveau drame à France 3
Aujourd’hui j’avais prévu de diffuser l’un des éléments de mon projet stratégique, concernant l’avenir du réseau régional de France 3. Mais cela attendra, car je ne peux pas continuer cette campagne, sans évoquer ce nouveau drame qui vient de toucher les équipes de France 3 Lorraine. Un deuxième suicide en deux ans dans cette région, un de plus à France Télévisions. Un geste ultime qui plonge une fois de plus l’ensemble de l’entreprise dans un grand désarroi.
Mes premières pensées sont pour les proches de notre collègue de Nancy. Par respect pour eux et pour leur douleur, il ne faut tirer aucune conclusion hâtive de ce geste.
Mais il est néanmoins de ma responsabilité d’alerter les responsables de l’entreprise.
Un nouveau drame à France Télévisions, survenu dans l’enceinte d’une station, c’est un nouvel échec pour ceux qui affirment adopter la bonne attitude face aux salariés en grande difficulté.
Combien de réunions d’instances locales, régionales ou nationales, consacrées à la souffrance au travail ?
Combien de rapports d’experts avec, souvent, le même diagnostic?
Le dernier en date, piloté par le sociologue Henri Vacquin, est en cours de restitution devant les CE et CHSCT de l’entreprise. Il conforte ce sentiment, cette angoisse : les salariés de l’entreprise sont en danger. Alors, je ne me contente plus des dénis et des prises de conscience ponctuelles des dirigeants dans la presse .
Les salariés sont en danger, à cause de réformes empilées, sans aucun sens, sans aucun objectif pour l’entreprise et ses équipes. Il n’y a plus de concertation, aucune recherche de l’adhésion des salariés chez ceux qui sont aux commandes et qui pilonnent, fusionnent, déqualifient, démotivent. Avancer pour détruire sans construire… comme un bulldozer, sans regarder autour de soi. Sans admettre que la souffrance au travail est liée aux régressions professionnelles et sociales, aux injustices, aux décisions absurdes subies depuis des années à la disparition des valeurs qui fondent le Service Public. Dans le document remis au CSA, j’exprime, en préambule, mon inquiétude quant à l’état psychologique de l’entreprise. Il ne faudra pas que la prochaine équipe ajoute une réforme, sur cet édifice très fragile, car aujourd’hui en interne , les salriés se posent tous la même question.
Combien de temps devrons nous rappeler que la protection des salariés est une obligation essentielle de l’entreprise et de ses dirigeants ?
C’est à cela que devra s’atteler la nouvelle équipe, avant de vouloir réinventer la télé, ou transformer France Télévisions en média numérique, ou changer une énième fois l’organisation de la structure. Oui France Télévisions est réformable , mais pas au prix de la santé de ses salariés. Cette expression est la mienne, comme celle de l’organisation qui soutient ma candidature. Ce suicide est insupportable , ces suicides sont insupportables, tout comme l’état de souffrance général est insoutenable. Il est aujourd’hui de la responsabilité de l’actionnaire de prendre cette situation en compte, avant de vouloir nous emmener sur les chemins de l’ambition. De l’audace disait la ministre Fleur Pellerin, moi avant tout je réclame du respect pour tous ceux qui font aujourd’hui France Télévisions.